Hélas, j'ai eu du mal à l'apprécier vraiment, car j'ai été constamment embrouillée dans les personnages, les lieux et les digressions sur des sujets très variés.
Je ne saurais dire si c'est à cause d'une lecture trop rapide et insuffisamment attentive de ma part, si c'est dû au texte même, ou plus probablement parce que je n' ai jamais lu aucun autre roman de cette série, et que l'autrice pense que je connais déjà bon nombre de ces personnages. Sans doute un peu des trois. Mais ça a rendu ma lecture peu agréable. J'avais constamment l’impression d’être perdue sans trop savoir de quoi on parlait, au point que j'ai hésité tout le long à abandonner le roman.
Si je réfléchis, une fois le livre posé, je suis bien la trame de l’histoire : 3 femmes mortes, visiblement de mort naturelle, qui ne se connaissaient pas dirait-on, pas au même endroit, pas de quoi ouvrir d'enquêtes, mais un flic plus suspicieux que les autres imagine qu'il pourrait y avoir un lien. Il va donc essayer de démêler tout ça, en marge de l'enquête officielle.
Donc, ce n'est pas si abscons que ça, mais une fois que je me remets à ma lecture, j'ai l'impression d'un flou, qui est qui, de laquelle parle-t-on ?
Finalement, je suis allée au bout, et on a la résolution du côté policier, mais par contre pas vraiment d'explications sur d'autres passages comme les relations du commissaire.
J'ai trouvé amusant que la super cuisinière se prénomme Martha !
Je n'avais jamais lu de polars de Martha Grimes, je ne sais si je tenterai de nouveau (quand j'aurais oublié sans doute !!). Dommage car les lieux, les personnages, c'est le type de romans que j'aime bien.
Extraits :
Qu'un troquet ordinaire serve les mêmes assiettées d'oeufs, flageolets sauce tomate et frites pendant des millions d'années, ça se comprenait, mais combien de temps peut-on tenir à cuisiner chaque jour du Kibbi Bi-Saniyyi ? C'est alors que Melrose se rappela que tous les plats principaux présentaient une étonnante ressemblance entre eux, et avec le steak haché.
Qu'un troquet ordinaire serve les mêmes assiettées d'oeufs, flageolets sauce tomate et frites pendant des millions d'années, ça se comprenait, mais combien de temps peut-on tenir à cuisiner chaque jour du Kibbi Bi-Saniyyi ? C'est alors que Melrose se rappela que tous les plats principaux présentaient une étonnante ressemblance entre eux, et avec le steak haché.
- Bon sang, qu'est-ce donc que le Kifta Mishwi ? demanda Trueblood.
- Ça et le Kibbi Bi-Saniyyi, c'est kif-kif.
- Voilà qui m'éclaire !
***
[Covent Garden.]
Il n’y avait pas si longtemps – une douzaine d’années peut-être – que les anciennes halles aux fruits et légumes avaient déménagé en emportant avec elles le vacarme, la saleté et les forts des halles.
Quand Jury était gamin et qu’il habitait Fulham Road, il venait là le samedi matin à l’aube pour les regarder décharger les camions et dresser les étals, les écouter jurer en arrachant les couvercles des cageots.
Maintenant, il y avait là tout un ensemble de magasins, commodément répartis sur plusieurs niveaux : produits diététiques, herbes et tisanes, librairies et boutiques de mode, cafés, restaurants et l’inévitable salon de dégustation de glaces. Si je vois un Häagen-Dazs de plus, je vomis, se disait parfois Jury.
Titre original : Rainbow's End (1995)
Traduit de l'anglais par Katia Holmes
Série : Commissaire Richard Jury
Éditeur : Presses de la cité (1997)
Collection : Pocket - 08/1999 - 573 pages
Résumé Babelio
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