Max n'a pas encore compris qu'il est mort, ça a été si subit. Et déjà, il doit choisir, sans bien réaliser ce qui lui arrive. Mais choisir quoi ?
Son genre littéraire, celui qui lui permettra, en inspirant un auteur, de se réincarner en héros d'un livre.
On lui laisse un délai de réflexion, puisqu'il fait partie des "Indécis" , mais ce délai s'avère très bref, 24h pour décider pour toute une vie, heu pardon, une mort !
Et surprise, c'est son ancienne prof de français qui va devoir l'aider. Ce qui lui rappellera qu'il était sans doute un peu amoureux d'elle, mais certainement pas de la matière qu'elle enseignait !
À quand donc remonte le dernier livre lu, ou celui qui l'a marqué ?
Et tout en réfléchissant à ses lectures, il va aussi devoir réfléchir sur sa vie, ce qu'il en a fait, ce qu'il en espérait.
Je ne suis pas sûre que j'étais prête à devoir méditer sur la mort, le pourquoi de la vie..., en cette période plutôt difficile pour moi.
Mais c'est cependant un roman qui se lit facilement et agréablement.
Mais c'est cependant un roman qui se lit facilement et agréablement.
J'ai particulièrement apprécié bien entendu toutes les évocations de littérature, dans chaque domaine. Découvrir des titres, en retrouver d'autres bien connus. Apprécié aussi que la littérature jeunesse ne soit pas oubliée. Parce que bien entendu, quand on voit ce qui est demandé à Max, on se pose forcément la question : que choisirions-nous dans les mêmes circonstances !
J'ai regretté qu'en matière de littérature érotique, ce soit 50 nuances qui soit cité, comme si ça devait être le plus connu, le pire à mon avis !
Au final, pas tout à fait le roman auquel je m'attendais, mais de belles réflexions sur la mort, les souvenirs, la littérature. Chacun trouvera une bonne raison de lire ce roman !
J'ai retenu beaucoup d'extraits mais il y a tant de choses que j'avais envie de noter. Des vérités, des évidences, de judicieuses réflexions sur la littérature, des idées qui me touchent personnellement comme le premier que je cite.
Extraits :
Il n'avait plus jamais parlé italien. Pas un mot. Il s'était attaché à apprendre le français. Sa nouvelle vie était française. Ses enfants le lui avaient reproché plus tard. Mais pour lui, c'était le seul moyen d'avancer.
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Max se demanda s'il n'était pas en train d'assister, ou plutôt de manquer le Manhattanhenge, ce moment si particulier dans l'année pendant lequel les rayons du soleil couchant sont parfaitement alignés sur le tracé des rues de la Grosse Pomme.
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Fantasy, c'est la quintessence de ce que la littérature peut seule offrir à ses lecteurs : une autre réalité qui ne prend forme que dans leur esprit.
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Je ne vois pas l'intérêt quand cela va mal, de lire des romans qui décrivent un monde encore pire. Bonjour la déprime !
- C'est un moyen pour certains de prendre de la distance avec ce qu'ils vivent, de relativiser et aussi d'une certaine manière d'avoir l'impression de contrôler la situation.
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La fiction nous enseigne tout ce que nous devons savoir sur le monde contemporain. Mœurs, nouvelles technologies, idéaux, religions, entreprises, relations sentimentales.
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- Si tu veux mon avis, mon cher Max, il était temps que les auteurs intègrent que la plus grande menace pour l'homme, c'est l'homme lui-même.
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Policier ? 1er étage au fond à droite.
Romance ? 2e étage, 1ère porte à gauche.
Fantastique ? 3ème étage. La porte en trompe-l'oeil, sur la droite.
Super-héros ? 2ème étage. Au fond. Attention, il y a du monde.
Romance ? 2e étage, 1ère porte à gauche.
Fantastique ? 3ème étage. La porte en trompe-l'oeil, sur la droite.
Super-héros ? 2ème étage. Au fond. Attention, il y a du monde.
Les indications provenaient d'un jeune homme qui portait fièrement son uniforme bleu pervenche. Au milieu du hall, agitant ses bras, képi vissé sur ses cheveux roux, il ressemblait à un policier en train de faire la circulation.
Il s'adressait à une foule dense mais disciplinée, chacun attendant de savoir où il devait se rendre.
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J’étais si naïf. Je croyais que la mort serait plus facile que la vie !
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Connais-tu un geste plus intime que de porter un livre sur soi, avec soi, dans son sac, dans son lit, dans son bain ? Peu d'êtres humains partagent cette proximité.
Autrice : Alex Daunel
Éditeur : L'Archipel - 26 août 2021
Collection : Instants suspendus - 304 pages - 18.00 €
Lu en numérique via NetGalley
Ce roman est (je crois) le premier de l'autrice, mais dans cette collection je vous ai déjà parlé de
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