On devine très vite tout ce qui va se passer, à part quelques épisodes.
En outre, Queenie réussit tellement tout que c'est un peu suspect !! Elle est superbe, même après des années passées à trimer et deux enfants, elle se lance dans une activité loin de ce qu'elle sait faire et tout ce qu'elle touche se transforme en or, etc !
On attend quand même près de 500 pages un dénouement qu'on devine très vite, mais ...
...Mais c'est tellement agréable à lire 😀
Un bon moment de dépaysement, de sourire puisqu'on se doute que ça finira bien, ça me plait !
On découvre aussi un peu de la vie et de la culture des Aborigènes, même si c'est moins présent que dans d'autres romans. Il y a des personnages forts, des personnages sympathiques aussi, des gens qu'on aimerait bien rencontrer.
Et on se promène dans le bush et en ville, une jolie découverte de l'Australie.
Il m'a semblé plus léger que mes précédentes lectures de cette autrice.
Extraits :
Si tu ne t'arrêtes pas cueillir les fleurs sauvages, quand tu reviendras elles seront toutes fanées.
***
- Saskia, il faut que tu parles de lui. Il était une partie importante et spéciale de ta vie et maintenant il n'est plus là. Tu ne peux pas prétendre qu'il n'a jamais existé. Tu ne l'oublieras jamais, alors chéris les souvenirs. Je sais que ça semble dur, mais ça rendra les choses plus simples pour toi et les autres si tu évoques ces souvenirs.
Titre original : Heart of the Dreaming (1991)
Traduit de l'australien par Élise Giband
Éditeur : L'Archipel - 13 février 2025 - 480 p. - 23.90 €
Lu en numérique via NetGalley que je remercie.
Mes autres chroniques de Di Morrissey :
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