mardi 5 mai 2020

Un grand bol d'air avant chaque repas - Colin Thibert

Un nouveau Petite Poche, un quart d'heure de lecture pour moi !!!
Je suis admirative du procédé qui consiste à écrire un "vrai" roman en quarante pages. Un roman qui pose l'action et les personnages, et qui mène l’histoire à son terme.
De fait, ils sont assez inégaux forcément, d’autant qu'ils ne sont pas tous destinés au même âge, quoique le but initial de la collection visait plutôt les plus jeunes.

Ici, la chute m'a déçue, au point que j'hésite à le présenter au club-lecture des CM, auquel je le destinais.
Dommage, car le reste m'a intéressée.
Claudio a une primo-infection, et il doit donc être soigné au grand air pour essayer d'éviter la tuberculose. Les établissements prévus à cet effet étant trop chers pour sa famille, on l'envoyer chez une cousine lointaine, dans tous les sens du terme, dans les montagnes du Jura.
À son grand déplaisir, il doit quitter Paris pour un "coin perdu" où il s’imagine pour de longs mois avec des vieillards, et traité de "Parigot tête de veau".

Aucun indice d’époque dans le roman, mais tous les détails me rappellent ce que me raconte parfois mon mari, lui-même soigné en sana pour une primo infection à la fin des années 50.
Et en cherchant, je vois que l'auteur est bien de notre génération.
J'ai bien aimé cette peinture d'une époque.
Bien que le docteur qui annonce d'entrée à l'enfant qu'il a une maladie  mortelle m'a laissée un peu perplexe. Même si on prenait sans doute moins de précautions oratoires à l'époque.
L’ensemble est possiblement autobiographique, ou tiré de situations que l'auteur a bien connu. Mais j’aurais nettement préféré une autre chute.
Difficile d'en dire plus, je ne peux dévoiler la fin d'un livre ! Même s'il n'a rien d'un policier !

J'aime beaucoup les nouvelles couvertures des Petites Poches, et celle-ci particulièrement (enfin, nouvelles pour moi, ça date quand même de plusieurs années!!)

Extrait :
- Je croyais que c'était une cousine ?
- Oui. Au troisième degré du côté de la première femme de mon grand-père paternel. Je l'appelle "tante" pour faire simple.
Moi, franchement, cette histoire de Jura, je ne la sens pas trop.

Editeur : Thierry Magnier 2018 
Collection : Petite Poche - 44 pages - 3.90 €
Résumé Babelio

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