mercredi 26 août 2020

Cornichonx - Yves Grevet

Je continue ma découverte de la collection Oz.

Une jolie petite chronique d'une fillette en train de grandir. Grâce à des cornichon(x) ...

Une belle amitié, un zeste de fantastique, un brin de premier amour, de chouettes balades sur les plages normandes, et un amour de chat.
Angélina a des parents "trop trop sympa" puisqu'ils s’amusent de tout et jouent tout le temps, mangent et l’autorisent à manger autant de bonbons qu’elle veut, et tout ce qui plait, mais jamais de légumes.
Angélina les aime beaucoup, mais tout de même, elle adore aller chez sa marraine, qui se comporte plus comme une adulte.

Ça commence très fort, puisque le prologue met en scène le bocal de cornichons, qui tente par tous les moyens de se faire acheter par les parents d'Angélina (beurk des légumes verts !).
Avec l’intention d'aider cette demoiselle ? Qui a des problèmes de son âge. Mis à part sans doute l'attitude de ses parents. Les cornichons vont-ils l’aider à comprendre ?

Le côté drôle vient de l'inversion des rôles : ces adultes font toutes les sottises que pourraient faire des enfants (manger des bonbons n’importe quand, jouer avec la nourriture, faire des petites blagues, rire de tout.
Le côté émouvant, c'est une fillette qui grandit tout doucement, et si elle ne peut s'appuyer sur ses parents pour ça, elle a sa marraine, et ... le bocal de cornichonx.



J'avoue que ces cornichonx m'ont un peu laissée sur ma faim. J'en attendais beaucoup, sous la signature d'Yves Grevet, et après ma découverte de cette collection avec l'excellent Mystère à minuit, et le très drolatique Matou Watson.
Il ne s'agit pas ici d'un roman d'aventure trépidant, plutôt une douce chronique préadolescente, malgré l'humour un brin déjanté.
Mais je pense qu'il va plaire aux enfants par ce mélange d’humour, et de tendresse, et ce personnage qu'on voit grandir tout doucement.
Cependant mes petits lecteurs comme moi ont été un peu déçus, nous attendions plus d’explications ou de révélations sur la fin.
En tant qu'adulte (ou pas), au-delà de la lecture au premier degré, on relève l'accent mis sur ces parents qui veulent bien faire, mais reproduisent "à l'envers" ce qu'ils ont subi, pensant que les enfants doivent aspirer aux mêmes choses qu'eux.

J'ai été surprise par la police de caractères, que je ne trouve pas tellement agréable. Mais peut-être destinée à rendre la lecture plus facile ?


Qui en parle ? Ramettes

Extraits :

Il paraît que des gens... achètent des cornichons, déclare-t-il en soupirant. Et même d'autres légumes.
- Oui, Papa, dis-je en souriant, je te le confirme : presque tout le monde consomme des légumes !
- Je ne le comprends pas. Ce n'est ni gras ni sucré, je ne vois vraiment pas l'intérêt d'en manger.

***
je parie qu'il suspecte une intoxication alimentaire suite à un repas à la cantine où on m'aurait forcée à manger des légumes.  Il a pourtant rédigé une lettre en début d'année à la responsable pour que jamais on ne m’oblige à ingérer de nourriture végétale.




Je n'ai pas lu le 4e volume de la collection, paru en même temps : Ethan et Orion, de Sylvie Allouche.
Vous pouvez le découvrir avec la chronique de Ramettes.


Illustrations : Benoît Audé (couverture et têtes de chapitres)
Éditeur : Syros - 25 juin 2020 - NOUVEAUTÉ
Collection : Oz Des histoires où (presque) tout est possible !
Format : 14 x 21 cm ; 9.95 €
Version numérique : 7.99 €
Résumé Babelio


Mes autres lectures d'Yves Grevet.
Mes préférées :
L'école est finie
C'était mon oncle !
Seuls dans la ville entre 9h et 10h30
La planète interdite
Comment mon père est mort deux fois

Et aussi :
Florimond à la recherche du Oxford Treasure
H.E.N.R.I. a onze doigts




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