vendredi 24 juin 2022

Bons baisers d'Ibiza - Iris Visser

 
Une gentille bluette à lire sur la plage.
Une autre vision d'Ibiza, plus sauvage. L'île est souvent le cadre de romans qui parlent plutôt de fêtes.
Ici, il y a la plage, mais aussi la découverte de beaux coins tranquilles.

Eva vit aux Pays-Bas, elle part rejoindre ses grands-parents et sa cousine à Ibiza pour un été de travail, le restaurant familial étant en grande difficulté.
Souvenirs d'enfance, retrouvailles familiales, et bien entendu, l'amour est au rendez-vous.

C'est frais, sympathique et facile à lire, mais sans aucune surprise.
Moi qui ne devine jamais rien dans les romans jeunesse, ici je me suis doutée très rapidement de tout ce qui allait arriver. C'est lisse et très attendu, un peu trop beau pour y croire côté entreprise, et très romance d'un autre côté.
Est-ce une habitude espagnole de pincer l'épaule ? Même ceux qui ne se connaissent pas vraiment se pincent l'épaule ici ! Je n'ai jamais vu ça !
On gémit aussi beaucoup (le chauffeur de taxi avec les bagages, Eva de plaisir, surtout quand elle mange !!). 
Pas mal de détails inutiles à mon goût. (Elle tourne le volant pour conduire, les bateaux naviguent sur l'eau, les portes de l'ascenseur s'ouvrent avec un léger ping, elle passe le tuba dans la lanière...)

J'ai apprécié de m'immiscer dans le fonctionnement du restaurant, de le voir vivre, ou survivre hors la présence des touristes, et de voir la vie dans l'île côté résidents.
Apprécié l'humour aussi.

 Et ce roman m'a vraiment donné envie de visiter les coins sauvages d'Ibiza, de goûter la cuisine et les vins.

Je ne suis pas pour ce titre une très bonne ambassadrice de la collection. J'ai trouvé les titres précédents plus denses et accrocheurs. Mais c'est une lecture amusante et qui détend.

Extraits :

- J'attends que le panneau passe au vert.
- Tu attends que le panneau passe au vert ? répète-t-il, incrédule.
- Oui, ça fait au moins une demi-heure qu'il est rouge, alors que je voudrais m'assoir sur le banc en face. Énervée, je fixe les lettres blanches formant le mot STOP.

***
Mamy et son sens légendaire de l'hospitalité ! Elle proposerait même une tasse de thé  à Voldemort s'il prenait place sur la terrasse.

***
- Madame ? Si nous devions faire attendre les avions chaque fois que quelqu'un déclare sa flamme à l'aéroport, nous ne serions jamais  l'heure.

Traduit du néerlandais par Yvonne Pétrequin et Brigitte Zwerver-Berret
Éditeur : Kobo original - 6 juin 2022
En numérique uniquement

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