lundi 28 mai 2018

En voiture, Simone (Nos adorables belles-filles) Aurélie Valognes

Après mon agréable lecture de Mémé dans les orties, je m'étais promis de lire Nos adorables belles-filles, (pour comparer un peu avec les nôtres, et avec ce qu'on leur fait subir ;-) !! )
J'ai acheté ce poche sans y penser, puisque l'éditeur a changé totalement le titre (je me demande bien pourquoi, à part pour nous faire acheter deux fois le même roman si on est un brin distrait)

Et finalement, c'est une petite déception.
Ça se lit bien, et facilement, mais sans enthousiasme pour moi.

Peut-être parce que personne n'est vraiment sympathique (à part la grand-mère Antoinette pas trop présente, et les deux enfants, qui ne sont pas très importants dans le récit)
J'ai remarqué que j'ai toujours un peu de mal avec les histoires où personne ne m'attire.
Impossible de s’identifier à la famille, je n’ai jamais rencontré dans mes proches des gens aussi impolis !
Pire que des gamins grognons, les belles-filles refusent de manger tout ce qui ne leur plait pas, sans effort pour goûter, et même se plaignent qu'on n'ait pas fait un menu pour elles. Alors même que parfois les parents n'ont pas été prévenus de leur venue, ou de leurs goûts.
Ahurissant ! Quand on est invité et qu'on n’aime pas, on fait un effort, ou tout au moins on se passe discrètement de manger le plat en question, on ne râle pas sur le menu !

Et le pire :
Même si le père de famille est plus que pénible, amener son chien chez lui alors qu'il est allergique est vraiment limite. Quant à lui conseiller sans cesse d'augmenter sa dose de médicament si ça ne lui va pas, je n'ai pas de mots pour qualifier une telle conduite ! (Surtout de la part de quelqu'un qui ne veut manger que bio. Et qui se plaindra si les médicaments endorment le beau-père)

Je sais bien qu'il s'agit d'un roman, donc de situations extrêmes pour faire réagir, mais c'est si désagréable qu'on a du mal à s'y intéresser je trouve.
Et puis soudain, (spoiler, à dévoiler en passant la souris dessus)
parce qu'on a eu très peur, tout le monde devient très gentil, fait des efforts et s'améliore subitement.
Enfin ... on s'installe dans une nouvelle maison, et elle est entièrement terminée, toute la déco, le jardin, le landau dans la chambre du futur bébé. Tout est là dès le 1e jour, même les poules !!
Et tout le monde est ravi, personne ne conteste la couleur, l’emplacement de sa chambre ou autre, alors qu'au début, tous ne savaient que se plaindre.
J'aime les happy end, mais à ce niveau, ça relève du conte pour enfants !
J'ai été belle-fille, j'ai deux belles-filles, et rien ne m'a fait sourire en pensant à des situations vécues ou proches.

Ici encore, les titres de chapitres sont des expressions connues, mais la plupart du temps, je n'ai pas vu le rapport avec l'histoire.

Je continuerai à lire Aurélie Valognes, parce que comme dit au début, ça se lit facilement, que j'aime ça, et j'espère avoir de nouvelles bonnes surprises.

Extraits :

Incipit

Jacques avait toujours été du genre à dépasser les limites.
[...]
- Tu te tiens bien ce soir, s'il te plait. Pas de disputes avec les enfants, pas de remarques déplacées à tes belles-filles. Il ne faudrait pas faire peur à la nouvelle,

***
Quand on se met en couple, chacun vient avec un sac à dos plein de pierres. Les pierres représentent notre passé et conditionnent qui nous sommes aujourd’hui. Pour certains, le sac à dos est plus lourd à porter que pour d’autres. Nous n’avons pas tous vécu les mêmes choses, ni eu la même relation avec notre père, notre mère, nos frères et sœurs.

***
On ne choisit pas sa famille, mais on ne choisit pas non plus sa belle-famille. Juste son amoureux ...

Paru chez Michel Lafon sous le titre : Nos adorables belles-filles
En voiture, Simone : Le Livre de Poche 2017 - 246 pages
Résumé Babelio




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