Déjà le troisième tome de ces drôles de dames. Après Il suffira d'un cygne, nous revoici à Marlow juste au moment où le maire meurt subitement. Et pourtant, il était unanimement aimé et apprécié.
Pas question pour notre trio d'être tenu à l'écart de l'enquête, d'autant plus que Suzie était présente au moment du drame.
C'est sympathique et souvent drôle, et on va se retrouver avec une énigme emberlificotée à souhait, chacun ayant bien entendu quelque chose à cacher.
Mais les secrets ne résistent pas longtemps aux assauts de Judith. Ce qu'on ne veut pas lui dire, elle se débrouille pour le faire avouer, et si elle n'y parvient pas, elle devine.
Ses deux acolytes la complètent bien, Suzie toujours pleine d'idées, et Beck qui essaie d'être polie et aimable avec tous, et surtout, de ne dire que la vérité.
Contrairement à la plupart des cosy mystery, pas d'antagonisme avec la police officielle, elles sont adoubées par Tanika, l'inspectrice, qui leur procure même des badges officiels. (même si ce n'est pas forcément apprécié par le reste de l'équipe)
Ça donne donc une autre ambiance, mais je les ai trouvé souvent agaçantes à s'immiscer dans l'enquête bien au-delà de ce qu'on leur a autorisé. Leur audace paie il est vrai, mais j'ai eu un peu de mal avec ça.
Et j'ai trouvé la fin assez triste.
J'ai apprécié les passages où il est question de la belle-mère de Beck (mais pas apprécié la belle-mère du tout 😂) et j'attendais avec impatience de voir si ses copines allaient lui trouver une solution !
C'est frustrant car des grilles de mots croisés sont annoncées, mais je ne les vois ni sur la liseuse, ni sur l'ordinateur. Il y a même une page intitulée "Solutions des mots croisés" .... vierge à part le titre.
Après Les Trois Dahlia, me revoici par hasard tout de suite dans un autre policier d'énigme, et j'y retrouve étonnamment l'aconit, et sa belle fleur violette, joliment cultivée dans un jardin de poison "la reine des poisons".
Extraits :
Elle adorait vivre seule, même si avec Daniel, son chat, elle n'était pas tout à fait seule. Mais Judith était résolument d'avis qu'un chat était le maximum de compagnie dont on eût besoin.
***
on n'entre pas dans l'édition avec la certitude de faire du profit - seulement avec l'espoir !
***
Il y a dans cette affaire quelque chose qui me chiffonne. Comme lorsque je trouve une définition de mots croisés très réussie, mais qu’un petit mot de trop – une conjonction, un article – empêche d’être tout à fait explicite.
Titre original : The Queen of Poisons (2023)
Traduit de l'anglais par Sophie Brissaud
Éditions de La Martinière - 13 octobre 2023 - NOUVEAUTÉ
416 pages - 14,90 €
Lu en numérique via NetGalley que je remercie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire