Mamina est une grand-mère dynamique, qui voudrait voir plus ses petits-enfants, et continuer à vivre dans sa maison.
Manon est désespérée par des parents qui ne l'écoutent absolument pas et manquent à leurs promesses.
Une rencontre fortuite (le destin ?) va les sauver toutes deux.
C'est tendre et positif.
J'avais lu ce court roman il y a plus de vingt ans, peu après sa parution, et je l'avais assez aimé pour l'inscrire dans la liste que nous proposions pour le Prix Mélusine, prix "littéraire" à destination des CE2-CM. Je l'avais un peu oublié, j'en ai tant lu, et j'ai eu le plaisir de le retrouver. Il n'a absolument pas vieilli et on suit avec bonheur le chemin que ces deux personnalités si attachantes vont faire, l'une vers l'autre, mais aussi vers l'apaisement.
C'est tendre, facile à lire, et ça peut faire réfléchir les enfants comme les adultes.
Côté couverture, je préfère nettement la version que je lis, très ancienne, de la plus récente (quoiqu'ancienne aussi !). J'ai souvent du mal avec les illustrations de Marcelino Truong.
Prix Chronos suisse 2000
Extrait :
Mais qu'est-ce que c'est que tous ces gens qui ne sont même pas fichus d'appeler un chat un chat ? Les aveugles sont devenus des non-voyants, les sourds des malentendants, les muets des non-parlants, les paralysés des non-marchants, les morts des non-vivants et les vieux, des troisième âge !
Éditeur : Casterman 1998.
Pour la version que j'ai lu :
Illustrateur : Stéphane Girel
Collection : Romans Dix & plus ; Comme la vie ; 122 pages.
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