Editions Albin Michel 2015
Collection : litt' - 296 pages
Résumé Babelio
Je suis probablement la seule lectrice qui n'ait pas du tout aimé "Bal de givre à New York", ni l'histoire, ni la chute.
Par contre, je m'étais délectée des deux premiers tomes de la Saga Mendelson (Un peu moins du 3e)
J'ai donc tenté celui-ci.
Avec un avis mitigé.
Nous parler sans cesse de quelque chose qui est arrivé, sans nous dire quoi, m'a pas mal agacée. Ce n'est pas du suspens ça, c'est de la torture !!!
J’ai eu plusieurs fois envie de dire à l'auteur : si tu ne veux pas nous dire ce qui s'est passé avant, tout en nous le laissant entendre mais sans vraiment le dire, ben tu te le gardes ...
Je sais, c'est pas beau, je sais, si j'avais lu la 4e de couv, je n’aurais pas eu ces interrogations, mais je m'y refuse toujours.
Si l'auteur n'a pas dit certaines choses , c'est qu'il ne voulait pas qu'on les sache au départ, pas qu'on le découvre en lisant le résumé non ?
Bien entendu, on découvre tout ça peu à peu, et on s'en doute assez vite, mais je n’ai pas apprécié pendant un bon moment.
Je reprocherais aussi (l’auteur n'y est probablement pour rien) une couverture très trompeuse.
Non, ce n'est pas un livre drôle, non ce n'est pas de la chick litt'. Même si des passages sont drôles car la famille est un peu spéciale, notamment la grand-mère. Mais c'est quand même une histoire plutôt triste, plutôt intimiste malgré tous leurs voyages souvent assez inattendus.
J'ai trouvé aussi une abondance d'expressions imagées, parfois ça en devient un peu lourd (navrée, je suis nulle sur les noms des figures de style !)
Malgré tous mes reproches j'ai trouvé au fil des pages une ambiance chaleureuse, et j'ai finalement continué ma lecture, avec pas mal de plaisir sur certaines parties. Amusant aussi parfois au milieu de la tristesse.
Et encore une fois un roman ado avec une "bande son", et un groupe musical en fil rouge.
Est-ce le hasard de mes choix de lecture, ou bien pour essayer de plaire aux jeunes faut-il intégrer un élément musical dans chaque roman ?
Extraits :
Nous étions entrés dans un monde où rien n'est jamais simplement joyeux, rien joyeusement simple. Papa prétendait que c'était le monde des adultes, mais je savais bien qu'il racontait des sornettes. C'était le monde de ceux qui n'ont plus peur d'être tristes parce qu'ils ont déjà perdu l'essentiel. J'aurais bien aimé attendre quelques années encore.
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Bruxelles : "Paris en plus sympa, en plus malin, en plus vivant"
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Un ciel vide et bienheureux comme une copie de cancre.
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En général, c'est quand on arrête de chercher qu'on se met à trouver.
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