Albin Michel Jeunesse 2015 - 110 pages
Résumé Babelio
Décidément, un chien après l'autre !
Celui-ci est sympa, mais pas plus.
Le nom d'Audren m'a attirée, et le titre était intéressant.
Finalement, une petite histoire gentillette, pas un grand roman pour moi.
Le chien que Maël a trouvé et vite adopté est tout blanc, tout mignon, et s'avère assez caractériel.
Jusqu'à ce que la famille comprenne pourquoi : il ne supporte pas les Noirs.
Ce qui ne leur simplifie pas la vie, et encore moins quand oncle et cousins débarquent de Guadeloupe.
Au lieu d'essayer de leur expliquer, ils leur cachent la réalité de son comportement, ce qui amène quelques aventures pas forcement agréables, et quelques tensions dans la famille.
Jusqu'à ce que la copine qui se charge du chien mette "les pieds dans le plat" simplifiant pas mal les relations, une fois que tout le monde a compris !
Puis le chien disparaît, et quand on le retrouve, il est sauvé par la jeune femme noire de l'immeuble.
Ce qui modifie son comportement.
On ne saura pas pourquoi ce chien se comportait ainsi (même si on se doute d'une éducation dans ce sens quand il était tout jeune) ni d'où il venait, et pas plus où il a disparu un moment.
L'histoire d'amour un peu appuyée de la copine de Maël (dont on ne sait pas trop s'il se laisse faire ou s'il en est content) m'a semblé être là juste pour compléter un roman un peu trop court (!) je n'ai pas vu le lien avec l'histoire elle-même.
Le côté intéressant, c'est surtout le point de vue des parents de Maël, qui désapprouvent fortement le racisme et en profitent pour quelques explications et réflexions intéressantes.
Mais il me semble que sur un tel sujet, c'est un peu juste pour passionner.
(Bon, j'avoue, j'ai lu tellement de livres que j'ai énormément aimé ces temps-ci que celui-ci souffre peut-être de la comparaison.)
Extraits :
- Vous savez ce qu'on dit : tel maître, tel chien ! Votre clebs n'a certainement pas développé cette haine tout seul ... Vous devez y être pour quelque chose, malgré vous ...
***
On ne peut avoir de raisons d'être raciste. Un point c'est tout. Il y a des choses qui sont inexcusables.
Il me rappelle l'affreux "Jerry, chien des îles " de Jack London, chien "chasseur de nègres". J'ai brûlé le bouquin de peur que ma fille, grand lectrice et amie des chiens (et noire) ne tombe dessus !
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