Après mon gros coup de cœur pour le premier tome de la série Swan Hill - Les Pionniers (spin off de la trilogie des Cassandra) j'attendais avec impatience la suite de cette série (même si hélas, je ne les reçois plus en version papier, que je lisais et relisais)
Et surprise, au lieu de la suite, c'est une nouvelle série qui apparait !
Et surprise, au lieu de la suite, c'est une nouvelle série qui apparait !
Pas de déception pour autant, Anna Jacobs, c'est toujours aussi addictif et réjouissant. Un vrai régal pour moi cette lecture. Le seul problème c'est de ne pas pouvoir la lâcher même quand j'ai autre chose à faire !
Nous allons cette fois encore voyager entre Angleterre, Irlande et Australie.
Deux histoires distinctes dont on se doute qu'elles finiront par se croiser.
Contrairement à d'autres romans de ce type, si Mark part (fuit même) dès le début pour l'Australie, nous faisons un bout de chemin beaucoup plus long avec Keara sur le vieux continent.
Issue d'une famille irlandaise très pauvre à cause d'un père violent, la jeune fille essaie de faire survivre sa famille comme elle peut. Par chance, il y a dans le village un couple qui, ayant perdu leur fille, est prêt à aider d'autres filles à s'en sortir. Un petit rayon de soleil dans un quotidien terriblement difficile.
Keara, dont la famille dépend entièrement du "maître" du lieu, est obligée de partir dans le Lancashire si elle veut continuer à aider les siens. Elle y est très malheureuse malgré quelques retours vers l'Irlande toujours trop courts.
De malheurs en péripéties, elle se retrouve finalement en Australie, où elle doit recommencer une vie à partir de vraiment rien. Là encore, une amitié imprévue va éclairer le roman et réchauffer le coeur.
Pendant ce temps, les ennuis de Mark, une fois qu'il aura compris qu'être chercheur d'or n'est vraiment pas sa destinée, seront essentiellement causés par la rigidité de certaines religions. C'est bien souvent que nous voyons dans ces romans combien une façon dévoyée de considérer la religion peut faire le malheur de beaucoup, combien les "hommes de Dieu" ou qui se considèrent comme tels gâchent des vies par leur attitude.
Bien entendu, il y aura des coïncidences impossibles, des rencontres attendues et "trop belles pour être vraies" mais ce qui m'importe, c'est le plaisir que j'ai à lire. Ces romans éclairent mes journées, et même si d'une certaine façon il y a une vraie fin à ce roman, j'attends avec impatience la suite des aventures de Keara, de Mark, de Theo et de Maggie.
J'aime bien lire en numérique, je trouve cela bien pratique en tous lieux, même si j'aimerais aussi avoir la version papier pour m'y replonger au hasard des pages.
Bien entendu, il y aura des coïncidences impossibles, des rencontres attendues et "trop belles pour être vraies" mais ce qui m'importe, c'est le plaisir que j'ai à lire. Ces romans éclairent mes journées, et même si d'une certaine façon il y a une vraie fin à ce roman, j'attends avec impatience la suite des aventures de Keara, de Mark, de Theo et de Maggie.
J'aime bien lire en numérique, je trouve cela bien pratique en tous lieux, même si j'aimerais aussi avoir la version papier pour m'y replonger au hasard des pages.
Mais dommage que la mise en page sur Kindle ne soit pas terrible : beaucoup d'espaces incongrues. On pense toujours que c'est un intervalle voulu, mais non. Et des astérisques qui se promènent bizarrement (apparemment séparation de chapitres, notamment quand on passe d'un lieu à l'autre, mais pas uniquement). Ca rend la lecture moins agréable.
Comme dans chaque roman de ce type, j'apprécierais beaucoup une carte schématique d'Australie, pour se repérer dans les différents lieux, parfois proches parfois très éloignés.
Extrait :
Keara ne se faisait aucune illusion sur son père, ni sur rien d'autre d'ailleurs, mais il lui restait malgré tout quelques rêves : avoir l'estomac plein, une maison avec des sols carrelés plutôt qu'en terre battue, et une chambre séparée pour que les enfants n'entendent pas les ébats de leurs parents. Elle baissa les yeux sur sa jupe rapiécée et ajouta un petit souhait à sa liste : des vêtements présentables.
Le père Cornelius disait qu'on devait se contenter de ce qu'on avait, car telle était la volonté du Seigneur. Mais jamais elle ne s'y résoudrait. Pourquoi certains avaient tout alors que sa famille et elle n'avaient rien ? C'était trop injuste !
Titre original : A Pennyworth of Sunshine (2003)
Traduit de l'anglais par Catherine Delaruelle et Martine Desoille
Éditeur : L'Archipel - 7 janvier 2021 - NOUVEAUTÉ
400 pages - 22.00 €
Version numérique : 15.99 €
Lu en numérique via NetGalley que je remercie.
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